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Monnaie manquante et imposition de sanctions secrètes en matière de change

Pour la BCRA, une exportation est satisfaite lorsque la devise étrangère est réglée dans la MLC à 100 % de la valeur FOB de l’exportation ou que certaines des exceptions autorisées sont satisfaites ou en raison de la règle d’autorisation “Défaut de conformité de la gestion de la collecte”. paiement non/retardé du client, contrôle des changes dans le pays de l’importateur, faillite du client, etc. Cependant, la BCRA impose des limites de montant aux exceptions, exclut leur application aux transactions affiliées et ne permet pas que le paiement soit effectué par un moyen valable autre qu’un paiement en devise étrangère (p. ex. paiement en pesos ou en nature, compensation, remise, etc.).

Si, dans la pratique, l’exportateur ne reçoit pas de devises pour la valeur totale de ses exportations (ou prouve une exonération), il déclarera les permis non exécutés dans le EXPO SÈCHE, le système de surveillance BCRA, très formalisé et avec des règles très strictes pour faire des compliments. Pour les raisons susmentionnées, il est très courant pour un exportateur d’enregistrer des opérations « insatisfait ».

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Le problème est que le critère de la BCRA ignore celui du pouvoir judiciaire, qui a toujours statué que l’obligation de liquidation n’est pas absolue, mais subordonnée au fait que l’exportateur ait effectivement reçu un paiement en devises et qu’il existe un soupçon de change clandestin s’applique aux lettres de change ne s’applique pas si l’exportateur prouve que ce paiement en devise étrangère n’a pas existé (par exemple, preuve d’un paiement tardif ou manquant par le client ou d’un paiement partiel ou d’un paiement par d’autres mécanismes).

Jusqu’en 2015, la BCRA a envoyé des demandes d’informations et a finalement lancé des résumés en vertu de la loi sur les sanctions en matière de change, ce qui, compte tenu des critères stricts de la BCRA, se produisait fréquemment. Dans de nombreux cas, la BCRA a “perdu” les résumés en raison de critères d’équité. Peut-être à cause de cette expérience dans cette “nouvelle” ère de contrôle, La BCRA semble avoir changé de stratégie, remplaçant les récapitulatifs de change par des mesures visant à « forcer » les exportateurs à régler des devises étrangères dans la MLC.comment être:

  • Enregistrement des grands exportateurs (RICEI) : Au-delà de l’exigence d’enregistrement, l’enregistrement des permis auprès du SECOEXPO comme non conforme expose les exportateurs enregistrés à la suspension de l’enregistrement et à la nécessité d’une approbation préalable par la BCRA pour accéder à la MLC, alors que c’est le cas
  • Faible score dans le Système d’information agricole simplifié (SISA) : Une décision récente a été prise de classer comme à haut risque ceux qui ont signalé une « non-conformité » par le BCRA, un score qui impacte directement la capacité d’appliquer certains avantages fiscaux.
  • Impossibilité de traiter le paiement des restitutions à l’exportation et/ou l’accréditation, le remboursement ou le transfert de la TVA en cas de permis enregistrés comme non conformes auprès de SECOEXPO.
  • Absence d'”incohérences” pour accéder au MLC : La présence d’une “incohérence” signalée par le BCRA dans une base qu’il maintient empêchera l’accès au MLC jusqu’à ce que le BCRA résolve l’incohérence de cette base.
  • Suspension du commerce des devises et de l’enregistrement douanier des importations/exportations : Sur la base de l’article 17 de la loi 19.359, la BCRA a commencé à ordonner de nombreuses suspensions pour les opérations de change et les transactions douanières. Dans de nombreux cas, sur la base d’informations de SECOEXPO, sans enquêter sur l’existence d’une infraction boursière et sans donner à l’exportateur la possibilité de présenter ses observations, des suspensions sont prononcées prématurément et sans justification dans le cadre d’une procédure préjudiciaire, qui sont effectivement pris en compte.

Bref, ce genre de persécution de nombreux exportateurs s’ajoute aux graves problèmes causés par les mesures prises pour pallier la pénurie de devises, puisque ces mesures entrent en vigueur dans la pratique ce ne sont que des sanctions boursières déguiséesetn violation du droit applicable, puisqu’ils sont appliqués par la BCRA (ou la Douane) en avance, seule et avant elle et sans infraction avérée dans le cadre de la seule procédure prévue à cet effet, à savoir la procédure pénale de change régie par la loi 19.359.

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