
Le ministère russe de la Défense a annoncé qu’il le mettrait en place un “régime de silence”, c’est-à-dire un cessez-le-feu local, à partir de 10h00 (07h00 GMT) jeudi dans le port ukrainien assiégé de Marioupol pour évacuer les civils.
Selon cette source, cette mesure vise à faciliter l’ouverture d’un corridor humanitaire vers la ville ukrainienne de Zaporijia.
“Pour que cette opération humanitaire soit un succès, Nous proposons qu’elle soit réalisée avec la participation directe de représentants du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et du Comité international de la Croix-Rouge.“, a ajouté le ministère dans le communiqué.
Le ministère russe a appelé Kiev à garantir le “respect inconditionnel” du cessez-le-feu par le biais d’une notification écrite à la partie russe, au HCR et au CICR avant 06h00 (03h00 GMT) jeudi.
Moscou a demandé à l’armée ukrainienne de faire de même s’engagent à assurer la sécurité des convois d’autobus le long du corridor désigné.

Le ministère l’a également annoncé avait accepté au cours des dernières 24 heures une proposition de Kiev d’ouvrir quatre nouveaux couloirs humanitaires de Marioupol à Zaporijia.
heures avant, La Russie a déclaré qu’elle ne voyait rien de “prometteur” dans les pourparlers de paix avec l’Ukraine, qu’elle accuse d’avoir bombardé la ville de Tchernihiv et un centre de la Croix-Rouge Marioupol.
“Les détenus ont délibérément bombardé un bâtiment du CICR (Comité international de la Croix-Rouge). Marioupol‘ a confirmé Liudmila Denisova, responsable des droits de l’homme au parlement ukrainien, sans avoir plus de rapports sur d’éventuelles victimes.
La Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, a affirmé que la Russie créait des bombardements et des attaques aveugles contre des zones peuplées d’Ukraine. une « immense préoccupation » et pourraient constituer des « crimes de guerre ».
Selon le bureau de Bachelet, du début de l’invasion au mardi 29 mars, 1 189 civils ont été tués, dont 98 enfants. Un bilan qu’il concède bien en deçà de la réalité, étant donné que ses équipes manquent d’accès direct aux endroits les plus exposés, comme Marioupoloù la présence de charniers a été notée.

Environ 160 000 civils restent piégés dans les zones assiégées et battues Marioupol et ils font face à une “catastrophe humanitaire” car ils vivent dans des abris sans électricité et manquent de nourriture et d’eau, selon des témoignages recueillis par l’agence AFP de ceux qui ont fui cette ville.
Le bureau du maire Marioupol a dénoncé mercredi l’évacuation forcée de plus de 70 personnes – femmes et personnel médical – d’une maternité vers la Russie.
en cinq semaines de guerre Selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, quatre millions d’Ukrainiens ont dû fuir leur pays (UNHCR). L’Europe n’avait pas connu un tel afflux de réfugiés depuis la Seconde Guerre mondiale.
Au total, Plus de dix millions de personnes, soit plus d’un quart de la population, ont dû quitter leur domicile. Selon le HCR, le conflit a tué 1 189 civils et blessé 1 901.
(Avec des informations de l’AFP)
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